Schroders a publié une étude intitulée Schroders Institutional Investor Study 2022 qui souligne que “les investisseurs institutionnels sont tendus lorsqu’il s’agit de la performance de leurs portefeuilles – en particulier en matière de placements durables. Les prévisions inflationnistes très élevées, la hausse des taux d’intérêt et les risques géopolitiques sont à l’origine de l’incertitude qui règne en Suisse comme à l’échelle mondiale“.
Les inquiétudes sur les placements durables ont augmenté cette année, passant de 38% à 53%. L’inflation inquiète tout particulièrement les investisseurs, de même qu’une diminution des perspectives de rendement de ces placements (53 % des investisseurs s’inquiètent de la performance durable (linfodurable.fr).
Johanna Kyrklund, membre du groupe Schroders, a déclaré que « les marchés restent tiraillés entre les craintes relatives au relèvement des taux d’intérêt et celles liées aux risques de récession. L’étude a montré que l’allocation en actions a diminué. Cela reflète également notre propre positionnement ».
Cette étude révèle aussi que 75% des personnes interrogées estiment que le greenwashing est le gros point noir des placements durables, de même que l’absence de définition de ce que sont ces placements.
Enfin, 48% des personnes sondées ont affirmé que l’investissement à impact, qui place la recherche d’un impact social ou environnemental positif au cœur des préoccupations (Investissement à impact : de quoi s’agit-il et comment procéder ? | Admical | Le portail du mécénat), étaient leur approche privilégiée. Cela démontre que « la capacité à produire, mesurer et démontrer un impact tangible est de plus en plus importante pour les investisseurs institutionnels mondiaux » (48 % des investisseurs ont “une préférence” pour l’impact (linfodurable.fr).
Par Margaux Berthelard, juriste documentaliste