Au large de Saint-Nazaire, le premier parc éolien offshore marin a produit pour la première fois cette semaine des mégawattheures sur le territoire fançais.
Le parc éolien de Saint-Nazaire, qui comptera 80 éoliennes d’ici la fin de l’année 2022, est le premier en France à entrer en service.
La toute première pose d’éoliennes a eu lieu en avril et depuis 27 éoliennes supplémentaires ont été installées. D’ici la fin de l’année, 53 nouvelles éoliennes seront installées, ce qui couvrira chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 700 000 personnes.
Cependant, malgré cette avancée, la France conserve un important retard dans ce domaine. Si Emmanuel Macron semble plutôt favorable au développement de l’éolien en mer, il a mis en œuvre une politique plutôt hostile aux éoliennes terrestres. Le Président souhaite installer un total de cinquante parcs éoliens en mer d’ici à 2050, ce qui représente une puissance de 40 GW au total.
D’autres parcs éoliens en mer sont actuellement en construction en France. Nous pouvons nommer celui de Fécamp en Seine-Maritime, qui sera en exploitation courant 2023, ainsi que ceux de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et Courseulles-sur-Mer (Calvados). A ce jour, un total de 14 projets de parcs éoliens sont en cours et 6 d’entre eux devraient être mis en service d’ici la fin de l’année 2023. Les autres parcs ne seront pas en activité avant 2027 voire 2031.
La France vise à produire 40% d’énergies renouvelables provenant des éoliennes offshores afin de respecter les engagements de sa loi énergie-climat de 2019 à l’horizon 2030.
Par Margaux Berthelard, juriste documentaliste